vendredi 12 septembre 2014



5/10: X-Men, Days of future past, Bryan Singer, USA, sorti le 21 mai 2014.




Dans 20 ans, on aura oublié la moitié de ces films de super-héros interchangeables, sans interêt, produits d'appel pour les mutiplexes permettant d'amener les clients vers la confiserie où ces cinémas font maintenant le plus gros de leur chiffre d'affaire.


jeudi 11 septembre 2014




4/10 Godzilla- Gareth Edwards- USA, sorti le 14 mai 2014.





J'aime beaucoup le kaiju eiga, genre hype depuis que quelques producteurs hollywoodiens ont payé leurs caprices à des cinéastes diversement épris du genre, en espérant trouver de quoi pomper un peu de sang neuf dans leurs grosses machines estivales.

Le film de monstre japonais, donc, nouvelle coqueluche pour le deuxième été de suite après Pacific Rim l'an dernier, avec un retour aux sources, un reboot comme on dit maintenant,

dimanche 7 septembre 2014










3/10: Captain America, le soldat de l'hiver- Anthony et Joe Russo, U.S.A, sorti le 26 mars 2014.




Vit-on les débuts d'un nouvel âge des studios ? Respectivement dirigé par Thomas Tull et Kevin Feige, Legendary Pictures, et Marvel Studio ont construit en moins de dix ans une image de marque forte, une formule reconductible et au succès renouvelé, qui dans le cas de Marvel replace le metteur en scène dans un rôle dont la critique l'avait péniblement sorti à l'orée des années 50: un simple technicien au service d'un produit entièrement calibré par le producteur tout-puissant.


samedi 6 septembre 2014



2/10: 300: naissance d'un empire (300: Rise of an Empire), Noam Murro, U.S.A, sorti le 5 mars 2014.





Il serait confortable de voir en Zack Snyder le cinéaste repoussoir de l'ère numérique, en pointant du doigt ses sujets et sa manière, faits les uns et l'autre d'éléments disqualifiants pour le cinéphile de bon goût: exaltation de la violence, personnages caricaturaux, ralentis baveux, et imagerie mi-sulpicienne mi-pornographique. Mais qu'on regarde vraiment les films et ce jugement à l'emporte pièce ne tient pas.


vendredi 5 septembre 2014


1/10: Robocop, José Padilha, USA, sorti le 5 février.

 
Puisque l'automne a commencé fin juillet, on me pardonnera sûrement de considérer que le début de l'été, c'était février- occasion de parler d'un film longtemps repoussé, qui a trouvé avec peine une petite place au début de l'année, avant que le rouleau compresseur de ses concurrents ne le lamine. Et pourtant, il est bien équipé, notre premier produit made in hollywood, à l'épreuve des balles et du temps, puisqu'il s'agit du redouté remake de RoboCop, pur classique du cinéma d'anticipation signé en 1988 par un Paul Verhoeven posant avec son film un pied victorieux et conquérant sur le sol américain. Situation similaire à celle de José Padilha, bouillant cinéaste brésilien qui signe ici un pacte avec le diable ou pire, les exécutifs de Sony. A-t-il lui aussi réussi à subvertir le système ?

 
La belle scène du réveil de Murphy dans sa machine, où Padilha accepte l'héritage de l'animation japonaise quant au thème du "fantôme dans la coquille"


jeudi 4 septembre 2014


Au son du pop-corn concassé par les mâchoires enthousiastes des spectateurs venus payer leur part de rêve américain, revisitons avant les frissons d'octobre les promesses d' entertainement total vendues à grands coups de trailers de début mai à fin aôut. Promesses tenues ? Réponse en 10 épisodes, quotidiens, à commencer par demain.